L'environnement naturel

Ressources naturelles autour de la Casa Roxica

San Paio de Narla

La Forteresse de San Paio de Narla a été acquise par la Députation Forale de Lugo en 1939 et en 1983 elle a été transformée en musée historique et ethnographique, en y transférant une bonne partie des collections ethnographiques du Musée de Lugo.

La forteresse a été démolie lors des révoltes des Irmandiños du XVe siècle et reconstruite au siècle suivant, de sorte que le bâtiment actuel est essentiellement l'œuvre des XVIe et XVIIe siècles. Elle possède un corps central flanqué du Donjon et d'une grande tour.

Le rez-de-chaussée, formé par le patio, les cours et la cave, abrite une collection d'outils de travail agricole, divers objets d'équitation et des outils pour le tissage de la laine et du lin. Le premier étage se compose d'une cuisine, d'un salon et d'autres pièces où l'on peut voir des objets artistiques, des meubles et des articles ménagers. Depuis le dernier étage, où se détache une cheminée Renaissance, vous pourrez accéder au créneau et contempler les environs de la forteresse.

La chapelle, du XVIIIe siècle, séparée du corps de logis, présente un plan carré avec un toit en croupe. Un retable du XIXe siècle se détache à l'intérieur.

Lagune de Sobrado dos Monxes

Protégée par le réseau Natura 2000, elle fait de la lagune de Sobrado dos Monxes l'une des zones humides les plus importantes et intéressantes de la géographie de Galice, tant pour sa riche flore que pour son avifaune. La forme presque circulaire du lagon couvre une superficie de 10 hectares. avec une profondeur moyenne de 1,5 à 4,5 mètres.

Il faut remercier les moines du XVIe siècle pour l'existence de cette lagune, puisque ce sont eux qui l'ont créée dans les années 1500 -1530.

Les raisons qui ont conduit à la construction de cette lagune de Sobrado dos Monxes étaient multiples : l'utiliser pour irriguer les cultures à proximité de la lagune à travers des canaux qui alimentaient également les moulins qui travaillaient pour les abbés.

Parmi la végétation, se distinguent des espèces comme le bouleau, le frêne, le carballo, le saule, l'ameneiro ou le sureau. Les nénuphars, les trèfles d'eau, les épis d'eau, les roseaux, font partie de la végétation aquifère. Dans les profondeurs du lac vivent des algues que l'on ne trouve qu'à cet endroit, comme Nitella flexilis et Myriophyllum alterniflorum.

Monastère de Sobrado dos Monxes

Le monastère de Santa María de Sobrado est déjà mentionné dans des documents de la fin du Xe siècle, sous le nom de « San Salvador ». L'histoire des 150 premières années de vie du Monastère n'est pas suffisamment étudiée ; On sait qu'au début du XIIe siècle le monastère fut abandonné. En 1142, Bernard de Fontaines, que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de Saint Bernard, envoya une communauté de moines de Clairvaux (France), dont il était abbé. Ainsi, le 14 février 1142, commença la vie monastique cistercienne à Santa María de Sobrado.

Pendant le reste du XIIe siècle et le XIIIe siècle, le monastère développa une grande activité spirituelle et économique. Plus tard, comme la plupart des monastères d'Espagne et d'Europe, il connut une période de déclin qui s'arrêta en 1498, lorsque le monastère rejoignit la Congrégation de Castille. Le monastère retrouve une grande partie de sa grandeur ; La plupart des bâtiments actuellement conservés ont commencé à être construits à partir de cette nouvelle ère. L'église monumentale fut achevée à la fin du XVIIe siècle et en 1708 elle fut solennellement consacrée.

Santa María de Sobrado connaît une nouvelle étape de déclin, qui culmine en 1834 : le 21 septembre 1834, le monastère est supprimé par ordre royal. L'année suivante, 1835, la plupart des monastères d'Espagne furent également supprimés, par un ordre général et définitif de confiscation. Le monastère de Santa María de Sobrado, ses bâtiments et ses possessions sont vendus à des personnes non liées à l'institution religieuse ou ecclésiastique. Une détérioration progressive des bâtiments commence et ils finissent par devenir un énorme amas de ruines et de pierres.

En 1954, sur ordre du cardinal Quiroga, archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle, le monastère cistercien de Viaceli, situé dans la ville de Cóbreces (Cantabrie), commença l'énorme travail de reconstruction du monastère ; et au mois de juillet 1966 il envoya une communauté de moines. Le 25 juillet 1966, solennité de l'Apôtre Saint Jacques, la vie monastique cistercienne reprit au monastère de Santa María de Sobrado.

L'UNESCO a déclaré le monastère de Sobrado dos Monxes site du patrimoine mondial.